04 décembre 2005

Se souvenir de Jean Giono (1)


... et revenir à Que ma joie demeure.
Jean Giono (1895-1970), écrivain d'une Provence imaginaire comme Faulkner l'était d'un Sud imaginaire, n'a pas donné dans la littérature régionaliste.
Il a créé, mieux que beaucoup, des univers romanesques, durs, vrais et parfois mystérieux.
Dans Que ma joie demeure, il parle de la terre et des hommes.
Il livre quelques enseignements simples mais méditatifs et étrangement d'actualité :
"Je dis qu'on est dans la joie quand tous les gestes habituels sont des gestes de joie, quand c'est une joie de travailler pour sa nourriture. Quand on est dans une nature qu'on apprécie et qu'on aime."
"Le monde se trompe, dit Bobi, vous croyez que c'est ce que vous gardez qui vous fait riches. Moi, je vous dis que c'est ce que vous donnez qui vous fait riches."

Le jeu des citations est limitatif, mais il faut se souvenir de cela en pensant à Giono, et revenir aussi à son réquisitoire implacable contre la guerre : Le grand troupeau.
(à suivre...)

1 commentaire:

annma a dit…

:-) Hé oui, un internaute sans blog n'est pas un internaute 100% aujourd'hui !
Bravo pour cette étape !

une "fan" anonyme ;-)